Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Qu'est-ce qu'elle fait Coco ?
Qu'est-ce qu'elle fait Coco ?
Publicité
Archives
1 avril 2008

Poisson d'Avril

J'espère que cette info n'est pas un :

                                                 

L'AMF (autorité des marchés financiers) vient d'annoncer qu'elle retient 2 "griefs" sur la vente de titres réalisée par des cadres dirigeants de EADS.

Petit rappel de cette histoire (article pris dans le Figaro Octobre 2007) :

En mars 2006, quelques jours après des prévisions de retard à la livraison d’avions Airbus, le ministère des finances, alors occupé par M. Thierry Breton, autorisa DaimlerChrysler et Lagardère à vendre leurs titres. L’action s’échangeait entre 31 et 35 euros. Le 14 juin 2006, le titre, qui avait déjà perdu 4 % le 5 avril, chutait de 26 %, ne valant plus que 18,73 euros. La bonne affaire pour MM. Lagardère, Bischoff et leurs amis fut beaucoup moins bonne pour les Etats allemand et français qui, indirectement, ont hérité des actions dévaluées…

M. Breton, qui a souvent protesté contre les gâchis d’argent public et le président Nicolas Sarkozy, qui n’a cessé de fustiger les « patrons voyous »....... ne manqueront certainement pas, si les accusations portées par l’AMF sont confirmées, de faire savoir ce qu’ils pensent du comportement de leur « ami » Arnaud Lagardère.

Et voici les explications qu'avait donné Mr Noël Forgeard (article du Figaro 17 Juin 2006):

..... Il n’a pas commis de délit d’initié lorsqu’il a vendu pour lui-même et pour ses enfants des actions EADS en mars, dégageant une plus-value de 2,5 millions d’euros. Sur Europe 1, Noël Forgeard a affirmé que cette opération a respecté les règles imposées par EADS à ses cadres. C’est un « malheureux hasard » s’il a vendu trois mois avant l’annonce des retards de livraison de l’A 380 qui ont provoqué la chute du cours d’EADS en Bourse.

« Nous n’étions pas au courant, ni les actionnaires ni les dirigeants d’EADS », a affirmé Noël Forgeard. Vu l’ampleur formidable du programme A 380, il y a eu un goulot d’engorgement et sonnette d’alarme qui n’a pas fonctionné en temps opportun. C’est très tardivement que les équipes nous ont informés. » La veille, Arnaud Lagardère, coprésident du conseil d’administration, avait lui aussi souligné dans Le Monde qu’il n’avait eu connaissance de ces retards que récemment. De son côté, Gustav Humbert, président d’Airbus, indique avoir prévenu le comité exécutif d’EADS de problèmes potentiels en avril. Ce n’est qu’à ce moment-, affirme Noël Forgeard, qu’il a eu connaissance d’éventuels problèmes avant de lancer une enquête pour en connaître l’ampleur. Pourtant, à Toulouse, « tout le monde savait depuis des mois que le rythme des livraisons ne pourrait être tenu », selon Thierry Villequiez, délégué CFECGC d’Airbus.

Je ne suis pas patron, mais j'imagine : Mon entreprise est en train de construire un truc d'enfer, hight-tech, que tout le monde attend avec impatience. Je pense que régulièrement, je demande à mes employés si la construction se passe bien, si on est dans les temps, ect.... je stress un peu quoi, y a quand même de sacrée sommes d'argent en jeu..... apparement  ce n'était pas le cas Mr de Forgeard ????? 

                                                 RE_pinochio2_1_

                                              Tu es démasqué Pinochio!!!!

                        Arrête de nous prendre pour des lapins de 3 semaines!!!!

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité