Lecture
Je viens de me régaler avec
Janvier 1946. Londres se relève des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune ecrivain anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Un roman épistolaire qui révèle l'histoire de l'île, et l'impact de l'occupation allemande sur ses habitants.
- " Ma chère Juliet,
J'ai moi aussi le sentiment que la guerre n'est pas terminé par moments. Quand mon fils Ian est mort...... les gens qui me présentaient leurs condoléances ajoutaient souvent : "La vie continue", pour me réconforter. Quelle bêtise, me disais-je. Bien sûr que non elle ne continue pas. C'est la mort qui continue. Ian est mort et il sera encore mort demain, l'année prochaine, à jamais. La mort est sans fin. Mais peut être y aura-t-il une fin à la tristesse. La tristesse a englouti le monde comme les eaux du Déluge, il faudra du temps pour qu'elle reflue. Mais déjà, on peut distinguer des îlots.... d'espoir? de bonheur? d'une chose ce cet ordre là, en tout cas.
"Les petits maux sont loquaces, mais les grandes peines sont muettes". Sénèque